L’homme avait été choisi après la démission de l’abbé Frochaux accusé d’abus sexuel sur mineur le mois dernier. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. «Dans le diocèse, tu disais un truc à Frochaux, cela finissait chez de Raemy, et de de Raemy, ça finissait chez l’évêque», rapporte un témoin. Au début de la tempête, l’abbé Frochaux pense encore qu’il va s’en sortir grâce à ses innombrables et puissants relais. Après quelques apparitions médiatiques assez calamiteuses, le chanoine de 68 ans se terre. «Mgr Morerod a pris un gros coup sur la tête avec toute cette histoire, dit Jean-Marie Fürbringer, vice-président de la Sapec, il s’est rendu compte que des gens qu’il avait tendance à croire sur parole n’étaient pas aussi propres qu’ils en avaient l’air.» «L’évêque a perdu la main, à moins qu’il n’ait carrément perdu pied», ira même jusqu’à écrire le rédacteur en chef de La Liberté, Serge Gumy.Pour cet évêque résolument original au franc-parler un peu bizarroïde, que beaucoup d’observateurs voyaient devenir un jour cardinal, tout paraît cependant loin d’être réglé. «J’aimerais bien faire autre chose que de traiter ce genre de problèmes», a admis Mgr Morerod, interrogé sur l’accumulation des affaires dans son diocèse. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Il en est ressorti que les collaborateurs de l’évêché qui connaissaient l’affaire n’avaient pas conscience de la gravité des faits reprochés. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Cela ne signifie pas que l’abbé accusateur, qui officie aujourd’hui à Peseux (NE), ait menti, a précisé l’avocate Ludivine Delaloye, qui représentait mercredi Me Harari. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Avant de se retrouver avec son membre dans la bouche de l’abbé. Hasard du calendrier, le 12 février, Mgr Morerod doit s’exprimer à Lausanne devant les membres de la Sapec (association de soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse). En parcourant le dossier fribourgeois, il se rappellera inévitablement ses fautes dans la fameuse affaire du Chili. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Le pape François répète, depuis son élection, la règle de la «tolérance zéro» en matière d’abus sexuels et de pédophilie dans l’Eglise. Sa nomination a été annulée en catastrophe. A la question de savoir s’il avait songé démissionner, il n’a pas répondu directement, se contentant de dire qu’il était content d’éviter cette charge à une autre personne. «Comment régler ça? Jusqu’ici, l’abbé Frochaux avait toujours réussi à ériger une forteresse autour de lui. En avril 2018, François avait même dû faire publiquement des excuses: il reconnaissait de «graves erreurs d’appréciation» dans ce scandale qui secouait l’Eglise chilienne, dénonçant déjà la «culture d’abus et le système qui avait permis de couvrir» ces agissements…. Outre l’affaire de Torgon, aucune trace d’abus supplémentaire n’a été constatée de la part de l’abbé Frochaux. L'abbé Philippe Blanc est le nouveau curé de la cathédrale St-Nicolas de Fribourg. Rattrapé par son passé, sans parvenir à comprendre pourquoi tout s’est retourné d’un seul coup contre lui. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de … Détail piquant: avant son départ vers Rome, son évêque – alors Mgr Bernard Genoud – lui avait fait signer un papier lui interdisant de dormir au Vatican et de se rendre à la Garde suisse pontificale. Il n’y eut alors aucune sanction: en 2012, le nouvel évêque du diocèse, Mgr Morerod, nommait Paul Frochaux à la cathédrale de Fribourg et le confirmait à son poste de coresponsable de la formation sacerdotale, où il continuera à travailler avec de jeunes séminaristes…. Nommé il y a quelques jours à la tête de la cathédrale de Fribourg, il avait tout du prêtre irréprochable. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Elle a souligné «la dimension subjective inhérente à la perception de tout harcèlement.». C’était compter sans le veto du Conseil épiscopal qui préférerait le mettre au vert, au Canada ou au Portugal […] Au dernier épisode, Paul ferait l’objet d’une plainte déposée à l’évêché par une femme pour violence. Mgr Morerod avait donc beau jeu de déclarer qu’«après enquête, la police a conclu qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre» les accusations contenues dans la fameuse lettre de l’abbé Nicodème: la police d’une société civile ne poursuit évidemment pas les relations sexuelles entre adultes consentants. Me Maurice Hariri, l’homme providentiel, connu pour avoir notamment agi dans le dossier Alfred Sirven, est inatteignable lui aussi. Cette stratégie du simple conflit entre deux personnes va faire long feu. D’une manière ou d’une autre, il y a un harcèlement mais je ne sais pas dans quel sens il s’exerce.». Il va même plus loin: Mgr Morerod faire lire à tous les curés de Fribourg, ainsi qu’en attestent de nombreux paroissiens, lors de la messe du dimanche, un texte rédigé par ses soins défendant bec et ongles l’abbé Frochaux! Les scandales s’enchaînent à l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). L’homme avait été choisi pour remplacer un certain abbé Frochaux, démissionné pour abus sexuel sur mineur le mois dernier. Puis, «la pression allant s’amplifiant, il a décidé de reprendre des études dans la communication à Rome, avec la bénédiction de l’évêque. Lire également: Une plaque pour ne pas oublier les abus sexuels des prêtres. D’autres révélations tombent le 3 février. Mgr Morerod a-t-il agi par naïveté, croyant sur parole ses amis Frochaux et de Raemy, dont il est lui aussi très proche? Evaporé, volatilisé. «Tout ce qui est dans sa lettre est surréaliste! Je ne l’ai pas connu comme ça! Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Un témoignage accablant, dans l’émission Rundschau, sur la TV alémanique, plombe définitivement la ligne de défense: un ancien enfant de chœur sort de l’ombre et accuse Paul Frochaux d’avoir abusé de lui en 1998 dans son chalet à Torgon (VS), lorsqu’il était âgé de 17 ans. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. «Ce n’est pas quelque chose que j’ai vu», a-t-il dit, ajoutant toutefois qu’il était peut-être «naïf» sur ce point. L’abbé Frochaux nie toute activité d’ordre sexuel avec d’autres personnes passées par la cure. «Je trouve bien de quitter momentanément le ministère», lâche crânement l’infortuné à nos confrères du site Cath.ch. La grenade est dégoupillée dans le Tages-Anzeiger: l’abbé Nicodème Mekongo, curé de Peseux, d’origine africaine, accuse son homologue de l’avoir harcelé sexuellement entre 2008 et 2011 à Vevey (VD). L’Illustré révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. *Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Le climat général «homo-érotique» décrit par l’abbé Nicodème dans sa lettre, confirmé par de nombreux autres témoignages recueillis par nos soins, mine désormais le diocèse. Information sur la révélation d'Arès ou pèlerins d'Arès, le gourou s'appelle Michel Potay et compilation d'articles sur les sectes et religions. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix. «Je suis désolé, je ne peux pas vous parler, répond l’abbé Nicodème Mekongo, l’évêque nous a demandé de garder le silence jusqu’aux conclusions de l’enquête indépendante.» Une enquête diligentée auprès d’un avocat «indépendant» à Genève, «non catholique», a-t-on tenu à rassurer via un communiqué, mais tout de même payé par l’évêché. Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux. Mais l’Eglise, oui. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Il ne semble plus croire vraiment à son retour, il se plaint, en veut à tout le monde, mais vous savez, avec lui ce n’est jamais de sa faute, c’est toujours celle des autres. Cherchez l’erreur!». Mais il se souviendra encore longtemps du 21 décembre dernier, la journée où il va tout perdre. Il en fait le récit détaillé dans une longue lettre de 15 pages, adressée à l’évêque Charles Morerod le 29 octobre 2019. Charles Morerod n’a plus d’autre choix que de le suspendre et de l’éloigner de la cathédrale de Fribourg le 4 février. Où il fait part aussi de la vive campagne de dénigrement contre lui qui s’ensuivit. Je ne veux pas instaurer un Etat policier, mais que l’on mette les problèmes sur la table. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Mgr de Raemy parle lui aussi, aujourd’hui, «d’affabulations». Voir la liste. L’ancien curé de la cathédrale de Fribourg est soupçonné d’avoir abusé d’un jeune homme de 17 ans à Torgon (VS) en 1998, puis d’avoir harcelé sexuellement un confrère à la cure de Vevey (VD) durant les années 2008-2011. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Comme le dit le proverbe: celui qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage.». Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Mgr Morerod annonçait en outre l’ouverture d’une «enquête, interne, sur la non-transmission d’informations, le manque de discernement et la disparition de documents.». Depuis maintenant près de trois semaines, l’abbé Paul Frochaux a disparu. A l’émission Forum, sur la Radio romande, le 30 décembre, il assure qu’il va déposer une plainte contre l’abbé Mekongo, avec quatre autres prêtres cités dans la lettre. La première enquête, interne, ne porte pas sur les faits de 1998, mais uniquement sur leur communication. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. https://www.letemps.ch/suisse/michel-grandjean-mariage-pretres-ne-resoudra Ce n’est pas agréable mais nécessaire», a-t-il déclaré. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. «Paul est dans le déni, pour lui c’est une machination, témoigne l’un de ses amis. Face à ces nouveaux scandales, l’omerta paraît bien la même qu’hier. Paul a toujours fonctionné comme ça.». Église Le curé de la cathédrale de Fribourg Paul Frochaux a remis sa démission à l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, qui l’a acceptée. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Mais le chanoine C. draguait aussi activement sur un site de rencontres, photos pornos à l’appui. Aurait-il pu y découvrir des choses dérangeantes? Aujourd’hui âgé de 39 ans, professeur d’université en France, il raconte que le prêtre l’embrassa sur la bouche et toucha son sexe. La cathédrale de Fribourg doit se trouver un nouveau curé. Une rencontre acceptée de longue date. Trois enquêtes sont désormais en cours, une interne à l’évêché, une enquête de police et une enquête canonique qui devra être tranchée à Rome. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Il m’accuse de harcèlement sexuel et finalement reconnaît devant la police vaudoise qu’il n’y a pas eu d’actes sexuels dans la cure de Vevey. C’est peine perdue de chercher cette figure très respectée de l’Eglise à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg, où il régnait en maître il y a quelques jours encore. Il avait cru sur parole des membres haut placés du clergé chilien qui avaient déployé grosso modo la même stratégie qu’à Fribourg: les victimes étaient dépeintes en affabulateurs coupables de tous les maux. J’affirme que c’est l’unique défaillance que j’ai eue au cours de quarante années de séminaire et de sacerdoce.». Dans une société civile, chacun vit sa sexualité comme il l’entend, avec qui il veut, mais dans l’Eglise, les prêtres font vœu d’abstinence et doivent s’affranchir de leurs passions et de leurs pulsions pour pouvoir librement aimer Dieu. Le diocèse a rendu public mercredi les résultats de deux enquêtes lancées début 2020 suite aux accusations visant Paul Frochaux. Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé dans les médias, Mgr Morerod a aussi indiqué qu’il n’avait «pas l’impression» qu’il existait un «lobby gay» au sein de l’Eglise catholique. De son côté, Mgr Morerod a répété que l’affaire lui avait été présentée de manière «fortement atténuée.» Il a toutefois reconnu que ces faits «apparaissaient sous une autre lumière après coup.» Et d’assurer que son diocèse était beaucoup plus attentif aujourd’hui en étudiant «systématiquement» tous les dossiers. Jusqu’à tout récemment, je lui faisais entièrement confiance […] Il est certain que cette personne ne peut pas continuer à exercer son ministère.», Trois mois après avoir été mis au courant par la fameuse lettre de 15 pages que l’évêque a refusé de prendre au sérieux, le coup de grâce est définitivement donné. A l’époque, ces faits ont été rapportés comme «un paternalisme un peu trop appuyé» et sans précisions sur l’âge de la victime, a expliqué mercredi le responsable de l’enquête, Cédric Chanez, devant la presse à Fribourg. Intox? Sur sa page Facebook, Frochaux est aux anges: «Le vent médiatique a bien tourné», se réjouit-il. «L’Illustré» révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. «Aussi longtemps que nous cherchons à protéger d’abord notre institution, nous passons à côté de notre devoir», dit-il d’entrée, presque en forme d’aveu. Il nie en bloc toutes les accusations: «faux et archifaux», «affabulation totale», «surréaliste», «ahurissant», «pure diffamation» avant de porter, croit-il, le coup de grâce: «Lisez La Liberté et vous verrez qui est Nicodème Mekongo. Il va saisir cette tribune pour opérer un rétropédalage à 360 degrés. Un nouveau scandale qui mine le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), confirmant une fois de plus la présence en son sein d’une importante communauté homosexuelle. Ajoutant perfidement: «Il y a deux versions complètement différentes dans cette affaire, je crois qu’il y a un conflit de personnes. Mgr Morerod pourra-t-il fermer les yeux devant l’existence de ce qui semble bien ressembler à un réseau gay très actif, qui se soutient, fait bloc, organise des campagnes de dénigrement contre les victimes tout en appelant par ailleurs, la bouche en cœur, à ce qu’elles parlent et confient leurs souffrances? On y raconte son histoire, qui ressemble furieusement à celle que traverse aujourd’hui l’abbé Nicodème Mekongo. «Il est en vacances», nous a répondu la semaine dernière son secrétariat. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. On le dit aujourd’hui le moral au plus bas, déboussolé, perdu, marchant peut-être lui aussi «comme un mort-vivant», à l’image de Gabriel Matzneff, l’écrivain français pédophile déchu de son trône, planqué quelque part sur la côte ligure. Pour l’abbé Frochaux, la situation n’est plus tenable, les accusations d’abus sexuels, de viol et d’abus d’autorité deviennent ingérables. Il dénonça bien les faits à l’évêché en 2001, il y eut bien une réunion avec les autorités mais, depuis, les traces se sont volatilisées, il ne reste plus qu’une page fragmentaire de dossier dans les archives du diocèse… On sait que l’abbé Frochaux fit contrition, rédigea une lettre d’excuses alambiquée à sa victime tout en l’accusant de l’avoir «provoqué»! La responsable diocésaine de la communication a confirmé… Cet homme de foi courageux est désormais de retour en terres fribourgeoises. Cet homme «a voulu briser l’omerta qui règne dans l’évêché», écrivait alors la journaliste Sabine Pirolt, en dénonçant certains prêtres devant son évêque et la justice, mais il s’est retrouvé «rejeté par ses pairs». Selon Me Harari, et contrairement aux dires de l’accusateur, il ne régnait pas d’ambiance «homo-érotique» dans la cure vaudoise. Mgr Morerod a lui-même été mis au courant à trois reprises de l’affaire, mais «sans indication sur l’éventuelle gravité des faits», a affirmé Cédric Chanez. Il apparaît notamment dans un article de L’Hebdo du 28 juin 2008 sous le pseudonyme de «Paul». L’évêque a estimé que des affaires continueraient de sortir, tout en reconnaissant se sentir un peu désarmé. A noter qu’une troisième enquête est encore en cours auprès de la justice pénale vaudoise au sujet de l’affaire de Torgon. Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux, selon une enquête du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Officiellement au repos, quelque part entre Le Landeron, son village d’origine sur les rives du lac de Bienne, et peut-être le Valais, où il aimait passer week-ends et vacances. La deuxième enquête, confiée à un expert externe, l’avocat genevois Maurice Harari, est arrivée à la conclusion que «les événements de 1998 sont restés isolés». Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’ Illustré , qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. le successeur de l'abbé Frochaux,Il faut donc trouver d'autres lui-même suspendu à la suite d'ac-avant toutmoyens de distinguer les clercs cusations de harcèlement sexuelpar des hommes, du reste de la communauté: la et de pédophilie, s'est révélépromesse de chasteté en est un. Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. Concernant cette deuxième problématique, il ne s’agit pas de faire «le procès des orientations sexuelles» mais d’interroger «la fidélité des prêtres à leur engagement» avec l’Eglise. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Le 3 février dernier, il avait saisi encore une fois la police vaudoise de l’affaire de Torgon, suspendait l’abbé le lendemain, avant de faire parvenir un communiqué à la presse, le 9 février, dans lequel il «réfute vigoureusement avoir couvert des abus ou en avoir protégé les auteurs», assurant «avoir transmis – comme il l’a toujours fait – l’intégralité des informations en sa possession à la police». L’abbé était suspendu depuis février en raison d’accusations de harcèlement et d’abus sexuels. Surtout éviter les fuites, les confidences, les petites phrases qui pourraient échapper. Toujours sur Forum, l’émission de la Radio suisse romande, Mgr Morerod semble l’avoir oublié, comme si cela était parfaitement normal, lorsqu’il glisse un malheureux «bon, [c’était] un homme adulte» en évoquant l’affaire du chalet de Torgon, reconnue devant lui par l’abbé Frochaux en 2016. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. «C’est absolument certain, il n’y a rien eu avec lui, ni avec les autres prêtres qu’il met en cause dans la lettre qu’il a envoyée à l’évêque», ma… Mgr Morerod a insisté sur la nécessité de distinguer les affaires de pédophilie ou d’abus sexuels, pour lesquels il mène une politique de tolérance zéro, et la question du célibat des prêtres. Accusé de relations sexuelles avec un jeune homme de dix-sept ans, Paul Frochaux vient à peine de quitter son poste de curé de la cathédrale de Fribourg que la nomination de son successeur doit être annulée en catastrophe. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Une enquête interne disculpe l'évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Et je remercie l’évêque de l’avoir dit.», Il peut le remercier en effet, car l’évêque Morerod le soutient en adoptant la même ligne de défense: il jette lui aussi le trouble sur l’accusateur, évoquant «une forme de chantage», et révélant qu’«il y a une procédure canonique contre le prêtre accusateur à cause de la grande insatisfaction de ses paroissiens qui se plaignent auprès de moi depuis longtemps» – en fait, l’affaire d’un enfant naturel dont une rumeur, pour l’heure non étayée, veut qu’il soit le père. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Suspendu par son évêque. D’autres ecclésiastiques devront bien finir par s’expliquer sur leurs mœurs supposées, décrites sur plusieurs pages: comme, par exemple, ce jeune prêtre qui interroge Nicodème un beau matin après avoir passé la nuit avec Paul Frochaux dans une chambre du deuxième étage: «On ne t’a pas trop dérangé avec le bruit cette nuit?» Ou cet autre qui dispose des M&M’s sur son lit avec lesquels il forme un cœur. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Cet homme de 46 ans devait remplacer l’abbé Paul Frochaux le 1er septembre, démis de ses fonctions après des soupçons d’abus sexuels sur un mineur… peu avant qu’un successeur pressenti soit écarté pour les mêmes motifs. Cette enquête s’est aussi penchée sur les accusations de harcèlement sexuel d’un confrère de l’abbé Frochaux à Vevey entre 2008 et 2011. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Mais chat échaudé craint l’eau froide: il refuse obstinément, lui aussi, de s’exprimer sur la nouvelle tempête qui s’abat sur son diocèse. Et admise désormais publiquement par ce dernier dans un SMS qu’il nous a fait parvenir dimanche 16 février: «J’assume la responsabilité de la situation qui s’est passée à Torgon il y a vingt-deux ans. Comment va-t-il affronter la gestion des autres noms cités dans la fameuse lettre accusatrice? par frb. https://www.cath.ch/newsf/des-accusations-plus-precises-contre-labbe-frochaux A Fribourg, l’histoire se répète douloureusement: il y a plus de dix ans, un prêtre fribourgeois avait déjà tenté d’alerter sa hiérarchie. Successeur à la tête d'une cathédrale d'un curé accusé d’abus sexuel sur un mineur, il accumulait les conquêtes sur Internet. Lire aussi: Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Il sait que l’épidémie est mondiale. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Tous les ecclésiastiques que nous avons contactés sont aux abonnés absents. Puis, une question dans le public: «Pourquoi n’avoir jamais remarqué la tendance de l’abbé Frochaux à vouloir être proche des jeunes?» La réponse fuse: «Que vous dire? Dans ces pages, un autre nom apparaît à de nombreuses reprises, celui de Mgr Alain de Raemy, l’évêque auxiliaire de Fribourg, le bras droit de Mgr Morerod, ancien chapelain de la Garde suisse au Vatican, ami inséparable depuis quarante ans de l’abbé Frochaux – ils possédaient ensemble un chalet en Valais, dont on parlera plus loin. Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France, Une plaque pour ne pas oublier les abus sexuels des prêtres, Affaire Frochaux: le diocèse publie les résultats de ses enquêtes internes.
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