La douceur qu’évoque le mot (gâteau) ne doit pas faire oublier un profond manque de respect pour les internautes.
Histoire d’être conforme à la législation, on vous informe que le site utilise des cookies.
En pratiquer, vous n’avez souvent pas vraiment le choix que d’accepter ou … accepter.
En d’autres termes, pour rester dans le registre culinaire, des petits gâteaux vont être enfournés dans votre poste de travail. Sauf qu’en la matière, vous ne connaissez pas la recette. Ce sont d’autres (on ne sait pas qui d’ailleurs) qui les voient se développer en se nourrissant de vos données. Ce sont eux également qui vont se gaver alors que vous allez, grâce à eux, déguster de la publicité à en vomir.
Certes, on vous informe de la présence de ces cookies, mais le plus souvent on ne vous laisse pas d’autre choix que de les accepter. L’illustration ci-dessus est extraite du site d’un grand opérateur public de transport.
Certes, vous pouvez les supprimer dans votre navigateur. La fonction est tellement bien cachée que nombre d’utilisateurs en ignorent l’existence. A titre d’exemple, avec Internet Explorer, sous Windows 10, il faut pas moins de quatre clics pour accéder à la fonction.
Et puis, après tout, est-ce à l’internaute de nettoyer après leur passage ?
Si la liberté dont Internet se fait le symbole, c’est ça, pour ce qui me concerne, je n’en veux pas.
Ce n’est pas restreindre la liberté que d’adopter un minimum de règles de respect.
- Ne faites pas comme eux, prohibez les cookies de vos sites.
- Si vous en avez vraiment besoin, soyez totalement transparent sur leur utilisation.
- Indiquez avec précision les informations collectées,
- les finalités de leur collecte,
- le contexte de leur utilisation.
- Soyez respectueux du choix de l’internaute en faisant en sorte que l’acceptation soit effective et explicite.
- En prévoyant la possibilité de fermer la fenêtre d’information sans enregistrer de cookie sur le poste.
- Ou mieux encore, en prévoyant explicitement un bouton de refus.