«Il est en vacances», nous a répondu la semaine dernière son secrétariat. Successeur à la tête d'une cathédrale d'un curé accusé d’abus sexuel sur un mineur, il accumulait les conquêtes sur Internet. Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. L’Illustré révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. «Dans le diocèse, tu disais un truc à Frochaux, cela finissait chez de Raemy, et de de Raemy, ça finissait chez l’évêque», rapporte un témoin. A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Et je remercie l’évêque de l’avoir dit.», Il peut le remercier en effet, car l’évêque Morerod le soutient en adoptant la même ligne de défense: il jette lui aussi le trouble sur l’accusateur, évoquant «une forme de chantage», et révélant qu’«il y a une procédure canonique contre le prêtre accusateur à cause de la grande insatisfaction de ses paroissiens qui se plaignent auprès de moi depuis longtemps» – en fait, l’affaire d’un enfant naturel dont une rumeur, pour l’heure non étayée, veut qu’il soit le père. Il va saisir cette tribune pour opérer un rétropédalage à 360 degrés. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Ce n’est pas agréable mais nécessaire», a-t-il déclaré. Un témoignage accablant, dans l’émission Rundschau, sur la TV alémanique, plombe définitivement la ligne de défense: un ancien enfant de chœur sort de l’ombre et accuse Paul Frochaux d’avoir abusé de lui en 1998 dans son chalet à Torgon (VS), lorsqu’il était âgé de 17 ans. La responsable diocésaine de la communication a confirmé… «Ce n’est pas quelque chose que j’ai vu», a-t-il dit, ajoutant toutefois qu’il était peut-être «naïf» sur ce point. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. La première enquête, interne, ne porte pas sur les faits de 1998, mais uniquement sur leur communication. Mais le chanoine C. draguait aussi activement sur un site de rencontres, photos pornos à l’appui. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. «Mgr Morerod a pris un gros coup sur la tête avec toute cette histoire, dit Jean-Marie Fürbringer, vice-président de la Sapec, il s’est rendu compte que des gens qu’il avait tendance à croire sur parole n’étaient pas aussi propres qu’ils en avaient l’air.» «L’évêque a perdu la main, à moins qu’il n’ait carrément perdu pied», ira même jusqu’à écrire le rédacteur en chef de La Liberté, Serge Gumy.Pour cet évêque résolument original au franc-parler un peu bizarroïde, que beaucoup d’observateurs voyaient devenir un jour cardinal, tout paraît cependant loin d’être réglé. Information sur la révélation d'Arès ou pèlerins d'Arès, le gourou s'appelle Michel Potay et compilation d'articles sur les sectes et religions. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Détail piquant: avant son départ vers Rome, son évêque – alors Mgr Bernard Genoud – lui avait fait signer un papier lui interdisant de dormir au Vatican et de se rendre à la Garde suisse pontificale. «Tout ce qui est dans sa lettre est surréaliste! Je ne l’ai pas connu comme ça! A Fribourg, l’abbé Frochaux, c’était quelqu’un. Elle a souligné «la dimension subjective inhérente à la perception de tout harcèlement.». Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux, selon une enquête du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Lire également: Une plaque pour ne pas oublier les abus sexuels des prêtres. Sa nomination a été annulée en catastrophe. L’homme avait été choisi pour remplacer un certain abbé Frochaux, démissionné pour abus sexuel sur mineur le mois dernier. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Puis, une question dans le public: «Pourquoi n’avoir jamais remarqué la tendance de l’abbé Frochaux à vouloir être proche des jeunes?» La réponse fuse: «Que vous dire? Une enquête interne disculpe l'évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Mgr Morerod avait donc beau jeu de déclarer qu’«après enquête, la police a conclu qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre» les accusations contenues dans la fameuse lettre de l’abbé Nicodème: la police d’une société civile ne poursuit évidemment pas les relations sexuelles entre adultes consentants. Accusé de relations sexuelles avec un jeune homme de dix-sept ans, Paul Frochaux vient à peine de quitter son poste de curé de la cathédrale de Fribourg que la nomination de son successeur doit être annulée en catastrophe. Lire aussi: Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France. Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Un nouveau scandale qui mine le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), confirmant une fois de plus la présence en son sein d’une importante communauté homosexuelle. Hasard du calendrier, le 12 février, Mgr Morerod doit s’exprimer à Lausanne devant les membres de la Sapec (association de soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse). *Le successeur de l’abbé Frochaux, lui-même accusé d’abus sexuel sur un mineur, accumulait les conquêtes sur internet. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. https://www.cath.ch/newsf/des-accusations-plus-precises-contre-labbe-frochaux Dans une société civile, chacun vit sa sexualité comme il l’entend, avec qui il veut, mais dans l’Eglise, les prêtres font vœu d’abstinence et doivent s’affranchir de leurs passions et de leurs pulsions pour pouvoir librement aimer Dieu. Mais il se souviendra encore longtemps du 21 décembre dernier, la journée où il va tout perdre. Cela ne signifie pas que l’abbé accusateur, qui officie aujourd’hui à Peseux (NE), ait menti, a précisé l’avocate Ludivine Delaloye, qui représentait mercredi Me Harari. Dans ces pages, un autre nom apparaît à de nombreuses reprises, celui de Mgr Alain de Raemy, l’évêque auxiliaire de Fribourg, le bras droit de Mgr Morerod, ancien chapelain de la Garde suisse au Vatican, ami inséparable depuis quarante ans de l’abbé Frochaux – ils possédaient ensemble un chalet en Valais, dont on parlera plus loin. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. Rattrapé par son passé, soupçonné d’abus sexuels – qu’il reconnaît –, il est aujourd’hui suspendu. C’était compter sans le veto du Conseil épiscopal qui préférerait le mettre au vert, au Canada ou au Portugal […] Au dernier épisode, Paul ferait l’objet d’une plainte déposée à l’évêché par une femme pour violence. Le diocèse a rendu public mercredi les résultats de deux enquêtes lancées début 2020 suite aux accusations visant Paul Frochaux. Sur sa page Facebook, Frochaux est aux anges: «Le vent médiatique a bien tourné», se réjouit-il. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Officiellement au repos, quelque part entre Le Landeron, son village d’origine sur les rives du lac de Bienne, et peut-être le Valais, où il aimait passer week-ends et vacances. Mgr Morerod annonçait en outre l’ouverture d’une «enquête, interne, sur la non-transmission d’informations, le manque de discernement et la disparition de documents.». Il en fait le récit détaillé dans une longue lettre de 15 pages, adressée à l’évêque Charles Morerod le 29 octobre 2019. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Aurait-il pu y découvrir des choses dérangeantes? Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Voir la liste. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Lancement d'un grand appel à témoins sur les abus sexuels dans l'Eglise en France, Une plaque pour ne pas oublier les abus sexuels des prêtres, Affaire Frochaux: le diocèse publie les résultats de ses enquêtes internes. La grenade est dégoupillée dans le Tages-Anzeiger: l’abbé Nicodème Mekongo, curé de Peseux, d’origine africaine, accuse son homologue de l’avoir harcelé sexuellement entre 2008 et 2011 à Vevey (VD). D’autres révélations tombent le 3 février. Cet homme «a voulu briser l’omerta qui règne dans l’évêché», écrivait alors la journaliste Sabine Pirolt, en dénonçant certains prêtres devant son évêque et la justice, mais il s’est retrouvé «rejeté par ses pairs». Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. par frb. Mais l’affaire, d’abord raillée par l’évêque Charles Morerod, est un séisme qui semble bien faire apparaître au grand jour l’existence d’un véritable réseau gay au sein de l’Eglise catholique en Suisse romande. Il apparaît notamment dans un article de L’Hebdo du 28 juin 2008 sous le pseudonyme de «Paul». Depuis maintenant près de trois semaines, l’abbé Paul Frochaux a disparu. Pour l’abbé Frochaux, la situation n’est plus tenable, les accusations d’abus sexuels, de viol et d’abus d’autorité deviennent ingérables. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Ajoutant perfidement: «Il y a deux versions complètement différentes dans cette affaire, je crois qu’il y a un conflit de personnes. le successeur de l'abbé Frochaux,Il faut donc trouver d'autres lui-même suspendu à la suite d'ac-avant toutmoyens de distinguer les clercs cusations de harcèlement sexuelpar des hommes, du reste de la communauté: la et de pédophilie, s'est révélépromesse de chasteté en est un. D’autres ecclésiastiques devront bien finir par s’expliquer sur leurs mœurs supposées, décrites sur plusieurs pages: comme, par exemple, ce jeune prêtre qui interroge Nicodème un beau matin après avoir passé la nuit avec Paul Frochaux dans une chambre du deuxième étage: «On ne t’a pas trop dérangé avec le bruit cette nuit?» Ou cet autre qui dispose des M&M’s sur son lit avec lesquels il forme un cœur. Face à ces nouveaux scandales, l’omerta paraît bien la même qu’hier. Outre l’affaire de Torgon, aucune trace d’abus supplémentaire n’a été constatée de la part de l’abbé Frochaux. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Il n’y eut alors aucune sanction: en 2012, le nouvel évêque du diocèse, Mgr Morerod, nommait Paul Frochaux à la cathédrale de Fribourg et le confirmait à son poste de coresponsable de la formation sacerdotale, où il continuera à travailler avec de jeunes séminaristes…. «Aussi longtemps que nous cherchons à protéger d’abord notre institution, nous passons à côté de notre devoir», dit-il d’entrée, presque en forme d’aveu. Nommé il y a quelques jours à la tête de la cathédrale de Fribourg, il avait tout du prêtre irréprochable. L’homme avait été choisi après la démission de l’abbé Frochaux accusé d’abus sexuel sur mineur le mois dernier. Comment va-t-il affronter la gestion des autres noms cités dans la fameuse lettre accusatrice? L’abbé était suspendu depuis février en raison d’accusations de harcèlement et d’abus sexuels. En parcourant le dossier fribourgeois, il se rappellera inévitablement ses fautes dans la fameuse affaire du Chili. Surtout éviter les fuites, les confidences, les petites phrases qui pourraient échapper. Où il fait part aussi de la vive campagne de dénigrement contre lui qui s’ensuivit. Je ne veux pas instaurer un Etat policier, mais que l’on mette les problèmes sur la table. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Charles Morerod n’a plus d’autre choix que de le suspendre et de l’éloigner de la cathédrale de Fribourg le 4 février. Rattrapé par son passé, sans parvenir à comprendre pourquoi tout s’est retourné d’un seul coup contre lui. A Fribourg, l’histoire se répète douloureusement: il y a plus de dix ans, un prêtre fribourgeois avait déjà tenté d’alerter sa hiérarchie. Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé dans les médias, Mgr Morerod a aussi indiqué qu’il n’avait «pas l’impression» qu’il existait un «lobby gay» au sein de l’Eglise catholique. L'abbé Philippe Blanc est le nouveau curé de la cathédrale St-Nicolas de Fribourg. Mais chat échaudé craint l’eau froide: il refuse obstinément, lui aussi, de s’exprimer sur la nouvelle tempête qui s’abat sur son diocèse. D’une manière ou d’une autre, il y a un harcèlement mais je ne sais pas dans quel sens il s’exerce.». Mgr Morerod a lui-même été mis au courant à trois reprises de l’affaire, mais «sans indication sur l’éventuelle gravité des faits», a affirmé Cédric Chanez. Concernant cette deuxième problématique, il ne s’agit pas de faire «le procès des orientations sexuelles» mais d’interroger «la fidélité des prêtres à leur engagement» avec l’Eglise. Selon Me Harari, et contrairement aux dires de l’accusateur, il ne régnait pas d’ambiance «homo-érotique» dans la cure vaudoise. Avant de se retrouver avec son membre dans la bouche de l’abbé. En avril 2018, François avait même dû faire publiquement des excuses: il reconnaissait de «graves erreurs d’appréciation» dans ce scandale qui secouait l’Eglise chilienne, dénonçant déjà la «culture d’abus et le système qui avait permis de couvrir» ces agissements…. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Une rencontre acceptée de longue date. «C’est absolument certain, il n’y a rien eu avec lui, ni avec les autres prêtres qu’il met en cause dans la lettre qu’il a envoyée à l’évêque», ma… Inscrivez-vous et recevez les newsletters de votre choix. https://www.letemps.ch/suisse/michel-grandjean-mariage-pretres-ne-resoudra «J’aimerais bien faire autre chose que de traiter ce genre de problèmes», a admis Mgr Morerod, interrogé sur l’accumulation des affaires dans son diocèse. Suspendu par son évêque. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’ Illustré , qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Il va même plus loin: Mgr Morerod faire lire à tous les curés de Fribourg, ainsi qu’en attestent de nombreux paroissiens, lors de la messe du dimanche, un texte rédigé par ses soins défendant bec et ongles l’abbé Frochaux! Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. «L’Illustré» révélait mercredi que l’élu menait en fait une double vie en cherchant des conquêtes sans lendemain sur un site de rencontres homosexuel. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Et admise désormais publiquement par ce dernier dans un SMS qu’il nous a fait parvenir dimanche 16 février: «J’assume la responsabilité de la situation qui s’est passée à Torgon il y a vingt-deux ans. Puis, «la pression allant s’amplifiant, il a décidé de reprendre des études dans la communication à Rome, avec la bénédiction de l’évêque. De son côté, Mgr Morerod a répété que l’affaire lui avait été présentée de manière «fortement atténuée.» Il a toutefois reconnu que ces faits «apparaissaient sous une autre lumière après coup.» Et d’assurer que son diocèse était beaucoup plus attentif aujourd’hui en étudiant «systématiquement» tous les dossiers. Cette stratégie du simple conflit entre deux personnes va faire long feu. Le pape François répète, depuis son élection, la règle de la «tolérance zéro» en matière d’abus sexuels et de pédophilie dans l’Eglise. Les scandales s’enchaînent à l’Evêché de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Cherchez l’erreur!». On le dit aujourd’hui le moral au plus bas, déboussolé, perdu, marchant peut-être lui aussi «comme un mort-vivant», à l’image de Gabriel Matzneff, l’écrivain français pédophile déchu de son trône, planqué quelque part sur la côte ligure. La cathédrale de Fribourg doit se trouver un nouveau curé. Il dénonça bien les faits à l’évêché en 2001, il y eut bien une réunion avec les autorités mais, depuis, les traces se sont volatilisées, il ne reste plus qu’une page fragmentaire de dossier dans les archives du diocèse… On sait que l’abbé Frochaux fit contrition, rédigea une lettre d’excuses alambiquée à sa victime tout en l’accusant de l’avoir «provoqué»! Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Au début de la tempête, l’abbé Frochaux pense encore qu’il va s’en sortir grâce à ses innombrables et puissants relais. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Toujours sur Forum, l’émission de la Radio suisse romande, Mgr Morerod semble l’avoir oublié, comme si cela était parfaitement normal, lorsqu’il glisse un malheureux «bon, [c’était] un homme adulte» en évoquant l’affaire du chalet de Torgon, reconnue devant lui par l’abbé Frochaux en 2016. Sa nomination a été annulée en catastrophe. Intox? Jusqu’à tout récemment, je lui faisais entièrement confiance […] Il est certain que cette personne ne peut pas continuer à exercer son ministère.», Trois mois après avoir été mis au courant par la fameuse lettre de 15 pages que l’évêque a refusé de prendre au sérieux, le coup de grâce est définitivement donné. On y raconte son histoire, qui ressemble furieusement à celle que traverse aujourd’hui l’abbé Nicodème Mekongo. Le 3 février dernier, il avait saisi encore une fois la police vaudoise de l’affaire de Torgon, suspendait l’abbé le lendemain, avant de faire parvenir un communiqué à la presse, le 9 février, dans lequel il «réfute vigoureusement avoir couvert des abus ou en avoir protégé les auteurs», assurant «avoir transmis – comme il l’a toujours fait – l’intégralité des informations en sa possession à la police». Il ne semble plus croire vraiment à son retour, il se plaint, en veut à tout le monde, mais vous savez, avec lui ce n’est jamais de sa faute, c’est toujours celle des autres. Cet homme de 46 ans devait remplacer l’abbé Paul Frochaux le 1er septembre, démis de ses fonctions après des soupçons d’abus sexuels sur un mineur… peu avant qu’un successeur pressenti soit écarté pour les mêmes motifs. Paul a toujours fonctionné comme ça.». Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Me Maurice Hariri, l’homme providentiel, connu pour avoir notamment agi dans le dossier Alfred Sirven, est inatteignable lui aussi. Mgr Morerod a insisté sur la nécessité de distinguer les affaires de pédophilie ou d’abus sexuels, pour lesquels il mène une politique de tolérance zéro, et la question du célibat des prêtres. A noter qu’une troisième enquête est encore en cours auprès de la justice pénale vaudoise au sujet de l’affaire de Torgon. «Comment régler ça? Evaporé, volatilisé. Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l’Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l’ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles. Il avait cru sur parole des membres haut placés du clergé chilien qui avaient déployé grosso modo la même stratégie qu’à Fribourg: les victimes étaient dépeintes en affabulateurs coupables de tous les maux. Il sait que l’épidémie est mondiale. La deuxième enquête, confiée à un expert externe, l’avocat genevois Maurice Harari, est arrivée à la conclusion que «les événements de 1998 sont restés isolés». Jusqu’ici, l’abbé Frochaux avait toujours réussi à ériger une forteresse autour de lui. Comme le dit le proverbe: celui qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage.». L’évêque a estimé que des affaires continueraient de sortir, tout en reconnaissant se sentir un peu désarmé. L’abbé Frochaux nie toute activité d’ordre sexuel avec d’autres personnes passées par la cure. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. J’affirme que c’est l’unique défaillance que j’ai eue au cours de quarante années de séminaire et de sacerdoce.». A l’émission Forum, sur la Radio romande, le 30 décembre, il assure qu’il va déposer une plainte contre l’abbé Mekongo, avec quatre autres prêtres cités dans la lettre. Mgr Morerod a-t-il agi par naïveté, croyant sur parole ses amis Frochaux et de Raemy, dont il est lui aussi très proche? Après quelques apparitions médiatiques assez calamiteuses, le chanoine de 68 ans se terre. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de … Le climat général «homo-érotique» décrit par l’abbé Nicodème dans sa lettre, confirmé par de nombreux autres témoignages recueillis par nos soins, mine désormais le diocèse. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mgr Morerod pourra-t-il fermer les yeux devant l’existence de ce qui semble bien ressembler à un réseau gay très actif, qui se soutient, fait bloc, organise des campagnes de dénigrement contre les victimes tout en appelant par ailleurs, la bouche en cœur, à ce qu’elles parlent et confient leurs souffrances? Mgr de Raemy parle lui aussi, aujourd’hui, «d’affabulations». Suspendu en février dernier, l’abbé Frochaux a donné sa démission en mai. A la question de savoir s’il avait songé démissionner, il n’a pas répondu directement, se contentant de dire qu’il était content d’éviter cette charge à une autre personne. «Je trouve bien de quitter momentanément le ministère», lâche crânement l’infortuné à nos confrères du site Cath.ch. Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux. L’ancien curé de la cathédrale de Fribourg est soupçonné d’avoir abusé d’un jeune homme de 17 ans à Torgon (VS) en 1998, puis d’avoir harcelé sexuellement un confrère à la cure de Vevey (VD) durant les années 2008-2011.
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